Typologie textuelle et classification

La typologie textuelle constitue souvent l’objectif fonctionnel de l’unité didactique, ainsi, si les enseignants ne possèdent pas une vision très claire des trais distinctifs de chaque type comment pourront-ils faire accéder leurs apprenants à cet objectif didactico-textuel. Cet écrit est une contribution à dissiper l’équivoque et à combler les lacunes.

         Nécessite oblige 

         Le besoin de répertorier, de classer et d’ordonner pour mieux comprendre, constitue souvent les raisons d’agir pour les chercheurs. Devant une plage énorme de textes de toutes sortes, que faire pour faciliter le traitement. N’y a t il pas l’existence de schémas idéaux intériorisés par les lecteurs pour ensuite les reproduire sous forme de représentation textuelle. S’il y en a lesquels ?                                                                           Des réponses à cette question ont-été formulées par des explications sur la possibilité de l’existence d’un engendrement textuel. Les canevas de la progression thématique en sont de bons exemples :

• la progression à thème constant

• la progression à thème linéaire

• lla progression éclatée dérivée d'un hyper-rhème

• lla progression éclatée dérivée d'un hyper-thème

Les tenants de cette progression thématique sont entre autres les fameux auteurs du cercle linguistique de Prague Firbâs et Mathésus. Ils ont contribué à l’explicitation des règles de cohésion et de cohérence textuelles.

La recherche en linguistique textuelle s’est prolongée par un auteur du même cercle. Il s’agit de l’Allemand Herbert Ruck qui a publié en 1980 son ouvrage «  linguistique textuelle et enseignement du Français »

                Classification

            Dans son ouvrage, H.Ruck annonce qu’ « un crible typologique opère »Bien entendu, il est beaucoup plus difficile de reconnaître l’amorce de la textualisation dans le macrocosme « texte »C’était les temps des illusions référentielles : la réalité et sa représentation fictive étaient considérées comme deux mondes analogues. Cette conception a donné lieu à un premier clivage entre d’une part les textes dits « fictionnels » et d’autre part les textes dits « factionnels »Ce clivage doté d’éléments vérifiables à l’époque était sans équivoque.

            Pour Ruck ce clivage est non fondé car : « comment le récepteur peut il savoir si le texte se rapporte à une réalité effective ou s’il a été imaginé par d’habiles publicitaires ? » Première erreur constate Ruck, deuxième erreur, quand on procède de la sorte, « on procède bien de façon largement anhistorique, comme si, pour la réception d’un texte, comme « fiction »ou comme « relatif au réel »,il était sans importance de connaître l’histoire de cette réception » p.34 IL aboutit à conclure que la fictionnalité est une catégorie non de la linguistique textuelle mais de la communication.