Lors de la
tenue de l'assemblée Générale des Nation Unies le 8 octobre
dernier, il y'a eu au total treize intervenants qui se sont
prononcés sur l'affaire du Sahara marocain, et comme vous allez le
constater, parmi ces treize intervenants, il n’ya pas de marocains, cependant
il y'a quatre algériens. Ces quatre algériens sont deux universitaires, le
maire de la commune de la ville d'Alger et Mme Hassiba Boulmerka l'athlète
algérienne que les services secrets algériens ont convertie à la défense de la
jeunesse sahraouie alors qu'elle ne peut dire mot sur la jeunesse
algérienne. Se sont ces quatre algériens qui sont contre la cause marocaine,
le reste des intervenants qui ne sont pas marocains soutiennent la cause
marocaine Je vous laisse lire les contenus des différents intervenants et décider
de vous-même si le Sahara occidental est une cause algérienne ou pas.
M. ERIC CAMERON, World Action For Refugees, a accusé le Front Polisario d’être responsable de l’impasse actuelle dans laquelle se trouvent les réfugiés sahraouis qui ne jouissent pas de la liberté de choisir, de se réunir ou de débattre dans les camps. Il regrette qu’il n’y ait pas eu de débat large et libre sur l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc dans les camps. De ce fait, le Front Polisario transforme la population des camps en otage, a dénoncé M. Cameron, qui ne dit pas pour autant que le Maroc est sans faute. Il constate toutefois une différence frappante entre les deux parties et demande à ce que l’initiative marocaine ne soit pas abandonnée et qu’il soit permis aux représentants marocains de la défendre dans les camps, compte tenu du fait que le principal souci du Front Polisario devrait être le bien-être de la population sahraouie.
Quatrième Commission: début des auditions de
pétitionnaires sur le Sahara occidental marocain
Premier intervenant du groupe World Action For
Refugees
M. ERIC CAMERON, World Action For Refugees, a accusé le Front Polisario d’être responsable de l’impasse actuelle dans laquelle se trouvent les réfugiés sahraouis qui ne jouissent pas de la liberté de choisir, de se réunir ou de débattre dans les camps. Il regrette qu’il n’y ait pas eu de débat large et libre sur l’initiative d’autonomie proposée par le Maroc dans les camps. De ce fait, le Front Polisario transforme la population des camps en otage, a dénoncé M. Cameron, qui ne dit pas pour autant que le Maroc est sans faute. Il constate toutefois une différence frappante entre les deux parties et demande à ce que l’initiative marocaine ne soit pas abandonnée et qu’il soit permis aux représentants marocains de la défendre dans les camps, compte tenu du fait que le principal souci du Front Polisario devrait être le bien-être de la population sahraouie.
Deuxième intervenant de l' International Law
Chambers of A. Rosemarine
M. ANDREW M.
ROSEMARINE, de International Law Chambers of A. Rosemarine, a estimé que
la proposition d’autonomie faite par le Maroc, telle que présentée par le
Secrétaire général de l’ONU M. Ban Ki-moon en 2007, constituait la base
d’un règlement juste du différend autour du Sahara occidental. Nous
pouvons faire confiance au Maroc, a assuré le pétitionnaire. À titre
d’exemple, il a cité les leçons apprises du référendum sur l’indépendance de
l’Écosse, qui a montré qu’il était « dangereux, dans le monde moderne, de
se séparer d’un pays stable et établi, pour embrasser les incertitudes de
l’indépendance ».
Troisième intervenant du Centro Studi Internazionali
M. ANDREA
MARGELETTI, Centro Studi Internazionali, a remarqué que, deux ans après
la crise au Mali, de nombreuses tendances qui avaient caractérisé la révolte
Touareg se sont établies et touchent désormais les pays limitrophes. Les
aspirations à la territorialisation, la radicalisation idéologique religieuse,
le sous-développement économique et des processus de démocratisation fragiles
sont un terrain fertile pour la prolifération de mouvements extrémistes
terroristes dans la région, a-t-il indiqué.
À son avis, la guerre au Mali et l’émergence de l’EILL ont deux points communs: l’exploitation de l’insatisfaction et de la marginalisation socioéconomique et leur transformation instrumentale en Jihad, et le soutien tribal apporté à ces groupes extrémistes. Ces tribus que leurs propres gouvernements ne reconnaissent pas trouvent dans l’extrémisme une dernière chance de faire entendre leur voix, a-t-il affirmé.
L’Afrique du Nord et le Sahel sont caractérisés par le fait que la direction de ces régions n’est plus représentative de ses peuples, a-t-il souligné, estimant que la défense du principe de subsidiarité et la protection des gouvernements locaux, ainsi que l’édification de systèmes de santé et d’éducation fiables étaient les principaux outils dont disposait la communauté internationale pour lutter contre ce phénomène.
À son avis, la guerre au Mali et l’émergence de l’EILL ont deux points communs: l’exploitation de l’insatisfaction et de la marginalisation socioéconomique et leur transformation instrumentale en Jihad, et le soutien tribal apporté à ces groupes extrémistes. Ces tribus que leurs propres gouvernements ne reconnaissent pas trouvent dans l’extrémisme une dernière chance de faire entendre leur voix, a-t-il affirmé.
L’Afrique du Nord et le Sahel sont caractérisés par le fait que la direction de ces régions n’est plus représentative de ses peuples, a-t-il souligné, estimant que la défense du principe de subsidiarité et la protection des gouvernements locaux, ainsi que l’édification de systèmes de santé et d’éducation fiables étaient les principaux outils dont disposait la communauté internationale pour lutter contre ce phénomène.
Quatrième intervenant de la Teach The Children
International
La
représentante de Teach The Children International, Mme NANCY HUFF, a
appuyé l’idée marocaine de renforcer l’autonomie du Sahara occidental par le
biais d’une régionalisation avancée. Selon elle, cette autonomisation
serait la meilleure base à une résolution du différend. En outre, elle a
jugé que tant que le Front Polisario se posera en victime demandant
l’élargissement du mandat de la MINURSO à la protection des droits de l’homme,
aucun progrès réel sur la voie d’un règlement pacifique du différend ne pourra
être obtenu par les parties.
Cinquième intervenant un universitaire
algérien du "Comité national algérien de solidarité avec le
peuple du Sahara occidental,"
M. SMAIL
DEBECHE, Professeur à l’Université Alger III et membre du Comité national
algérien de solidarité avec le peuple du Sahara occidental, a rappelé
qu’aucun État Membre de l’ONU ne reconnaissait l’occupation marocaine du Sahara
occidental, y compris les pays comme la France, qui, selon le Maroc, la
reconnaîtrait. Il a accusé le Maroc d’entraver tout progrès en vue de la
tenue d’un référendum libre, impartial et transparent. « Le Maroc
est une puissance coloniale et d’occupation », a-t-il dit, concluant que
l’on perdait du temps en différant la tenue d’un référendum.
Mme GALE SHERRILL, de Common Ground Ministries Inc, a plaidé pour le retour du peuple sahraoui au Maroc, estimant que le sud de ce pays offrait un environnement bien plus accueillant que le désert dans lequel vivent ces réfugiés depuis 40 ans. Une option raisonnable est sur la table depuis un certain temps déjà, a-t-elle estimé, invitant les États Membres à user de leur influence considérable pour concrétiser cette solution.
Mme GALE SHERRILL, de Common Ground Ministries Inc, a plaidé pour le retour du peuple sahraoui au Maroc, estimant que le sud de ce pays offrait un environnement bien plus accueillant que le désert dans lequel vivent ces réfugiés depuis 40 ans. Une option raisonnable est sur la table depuis un certain temps déjà, a-t-elle estimé, invitant les États Membres à user de leur influence considérable pour concrétiser cette solution.
Sixième intervenant une association chrétienne qui
réclame l'ouverture des écoles chrétiennes à Tindouf
Mme DONNA
SAMS, d’Antioch Community Church, de retour des camps de réfugiés de
Tindouf, a constaté la souffrance des enfants et le déclin des services
éducatifs. Elle s’est demandée ce que faisaient les Nations Unies pour
que les enfants sur place ne reçoivent pas l’éducation qui leur est nécessaire,
sous peine de devenir des adultes analphabètes. La pétitionnaire a donc
encouragé l’Organisation à envisager des mesures permettant l’ouverture
d’écoles dans les camps et leur accès à tous les enfants.
Septième intervenant une fondation algérienne nommée
"la Fondation algérienne des études stratégiques et sécuritaires"
Le Président
de la Fondation algérienne des études stratégiques et sécuritaires,
M. MHAND BERKOUK (Algérie), a indiqué qu’en tant qu’organisme
international de recherche, la fondation qu’il dirige considère que la
politique marocaine, « répressive et irrespectueuse de la communauté
internationale », risque de pousser la jeunesse sahraouie vers la
résistance armée. Il a exhorté la communauté internationale à renforcer
le mandat de la MINURSO en le dotant notamment d’outils juridiques pour
superviser les violations des droits de l’homme dans le territoire occupé.
Selon lui, le Conseil de sécurité devrait également adopter une
résolution exhortant le Maroc à se montrer plus proactif dans ses négociations
avec le Front Polisario.
Huitième intervenant un professeur de l’Université de
Melbourne en Australie
Mme
JEANNETTE HOORN, Professeur à l’Université de Melbourne en Australie, a
souligné l’insécurité croissante dans la région du Sahel. Elle a indiqué
que des groupes terroristes continuaient de trouver refuge au nord du Mali
malgré l’intervention française et que l’Algérie était confrontée à de
nombreuses difficultés dans la surveillance de ses frontières. La région
du Sahel est devenue un havre de paix pour les réseaux terroristes, les groupes
séparatistes et les trafiquants de stupéfiants, a-t-elle poursuivi. La
pétitionnaire a souligné la nécessité de mettre en place une plateforme
régionale de coopération pour la région du Sahel, soulignant les efforts du
Maroc visant à favoriser une telle coopération et à combattre les menaces
sécuritaires qui pèsent sur la région.
Neuvième intervenant, un deuxième algérien de
l’Association nationale des échanges entre jeunes
M. ALI SAHEL
(Algérie), Président de l’Association nationale des échanges entre
jeunes, a déclaré que la jeunesse sahraouie traversait la période la plus
difficile de son histoire. Ajoutant qu’elle luttait avec des moyens
pacifiques pour exprimer l’injustice et l’indifférence du « colonisateur
marocain », il a condamné la torture, les disparitions forcées et
l’élimination physique dont la jeunesse sahraouie serait victime. Après
avoir rappelé que le chômage frappait 70% des jeunes sahraouis, il a noté que
« l’occupation marocaine » risquait de finir par convaincre les
jeunes de « l’inéluctabilité d’un recours à la lutte armée ».
Il a demandé à l’Assemblée générale et au Conseil de sécurité d’imposer
l’application des résolutions de l’ONU afin que soit trouvée une solution
durable garantissant la liberté, l’indépendance, la paix et la stabilité au
peuple sahraoui.
Dixième intervenant une athlète algérienne,
spécialiste des courses de demi-fond convvertie par les services secrets
algériens pour défendre la cause de la jeunesse saharaouie alors qu'il ne dit
mot à propos de la jeunesse algérienne c'est:
Mme HASSIBA
BOULMERKA a dénoncé l’oppression dont le peuple du Sahara occidental serait à
son avis victime de la part de la Puissance marocaine. Elle a dit espérer
qu’un référendum serait organisé pour permettre aux Sahraouis d’exercer leur
droit à l’autodétermination et de pouvoir vivre une vie normale. Elle en
a appelé au « sens de l’équité et de la justice » des membres de la
Quatrième Commission, en décrivant le désespoir qui règne dans les camps de
réfugiés.
Le Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. SAÏD AYACHI, après avoir énuméré les exactions commises par le Maroc contre les Sahraouis et les organisations ayant condamné ces crimes, dont les Nations Unies, Amnesty International et Human Rights Watch, a demandé que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection et au respect des droits de l’homme. Il a également rappelé que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU recommandaient depuis des années la tenue, sous supervision des Nations Unies, d’un référendum d’autodétermination qui « seul » permettra au peuple sahraoui de choisir librement son destin.
Le Président du Comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, M. SAÏD AYACHI, après avoir énuméré les exactions commises par le Maroc contre les Sahraouis et les organisations ayant condamné ces crimes, dont les Nations Unies, Amnesty International et Human Rights Watch, a demandé que le mandat de la MINURSO soit élargi à la protection et au respect des droits de l’homme. Il a également rappelé que l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l’ONU recommandaient depuis des années la tenue, sous supervision des Nations Unies, d’un référendum d’autodétermination qui « seul » permettra au peuple sahraoui de choisir librement son destin.
Onzième intervenant
M. BABACAR
DIALLO, a déclaré que l’instrumentalisation du Front Polisario par une
puissance étrangère constituait à son avis un facteur d’instabilité pour les
régions du Maghreb et du Sahel, « d’autant que des informations font état
d’une implication de ce groupe dans des trafics maffieux et de la symbiose de
certains des membres du Front Polisario avec les groupes terroristes notamment
AQMI ». Aucune organisation, à l’exception de l’Union africaine, n’a
reconnu l’existence et la légitimité de cette « prétendue »
République arabe sahraouie démocratique, proclamée par le Front Polisario,
a-t-il souligné. Le pétitionnaire a en conclusion apporté son soutien au
Maroc, qu’il considère comme un « acteur régional responsable et
fiable ».
Douzième intervenant du Pacis Group
M. AMY
KARIMI, Pacis Group, a indiqué que des jeunes femmes et mères étaient
emprisonnées dans les camps de Tindouf pour avoir eu des relations sexuelles
extra-maritales. Certaines d’entre elles sont détenues avec leurs
enfants, a-t-elle dit, avant de souhaiter une dépénalisation des relations
sexuelles hors mariage. Elle a également déploré que les mariages forcés
de femmes et de filles mineures, notamment avec des responsables du Front
Polisario, soient devenus la norme dans les camps de Tindouf. Sous
couvert de mariage, les responsables du Front Polisario violent
systématiquement les droits des femmes sahraouies, a-t-elle affirmé, précisant
que « des filles qui n’ont pas plus de 13 ans sont contraintes de se
marier afin d’assurer au mouvement une descendance dévouée à sa
cause ». Elle a également exprimé sa préoccupation au sujet des
allégations de grossesse forcée dans les camps de Tindouf, exhortant la
communauté internationale à tout faire pour remédier au traitement inhumain des
femmes sahraouies.
Treizième intervenant Président de la commune d’Alger
en personne
M.
ABDELHAKIM BETTACHE, Président de la commune d’Alger, a réaffirmé avec
force la position de l’Algérie sur la question du Sahara occidental, « une
position de principe qui appelle à l’application de la légalité internationale
à une question de décolonisation reconnue et qualifiée comme telle par la
communauté internationale ». Il a déploré que la population civile
sahraouie vivant dans les territoires du Sahara occidental continue de faire
l’objet d’une répression féroce de la part des Forces armées d’occupation
marocaine. M. Bettache a exhorté le Conseil de sécurité d’agir
rapidement pour que soit mis un terme aux violations des droits de l’homme dans
les territoires sahraouis occupés par le Maroc. Il est nécessaire de
mettre sur pied un mécanisme onusien de protection des droits de l’homme,
a-t-il conclu.
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