Pour rendre les frontières tracées par l’ancien
colonisateur comme étant des frontières à jamais inaliénables, l’Algérie a
orchestré une opa stratégique que le Maroc a du mal à comprendre. Cette opa
stratégique est une opa murement
préparée, car elle émane des fins fonds des archives coloniales françaises, et
cette opa ne vise pas seulement la sauvegarde des frontières héritées, mais
elle vise surtout une neutralisation totale des revendications territoriales de
la plus grande composante tribale qui a habitée la région du désert algérien et
depuis 1530. Cette composante tribale qui a habité le désert algérien et a
habité aussi une petite partie du désert du Sahara occidental est la fameuse
tribu des Reguibats.
La tribu des Reguibats était aussi la cible visée
par cette opa algérienne en même temps qu’elle était l’instrument, car son territoire comme le confirment tous
les écrits qui se sont intéressés aux mouvements des bédouins de la région,
s’étend depuis la région de Tindouf jusqu’à la région de Touat, à 1200km à
l’est de l’Algérie, là où se situe actuellement l’aéroport de cheikh Sidi Mohammed
Belkbir .
Intelligente et expansionniste, l’Algérie a mis
certains jeunes militants de la tribu
des Reguibats sur une fausse cible, qui est celle de créer un Etat impossible
sur un territoire qui ne présente que le quart de leur territoire global, car
les trois autres quarts du territoire se situent en Algérie.
L’Algérie folle et enfantine au lieu d’entamer des négociations sérieuses et
engagées avec le Maroc sur les différents modes de gestion des régions
frontalières, elle a préféré investir sa rente pétrolière dans la cible de créer un Etat impossible,
croyant que cela lui permettra l’accès à l’océan atlantique.
Pourquoi les trois quarts de la tribu des Reguibats
se trouvent en Algérie ? ils se trouvent en Algérie, par ce que tout
simplement, l’Histoire atteste que le
père fondateur de la tribut des Reguibats, Sidi Ahmed Rguibi, s’est installé
pour la première fois aux environs de 1530, dans la région de Touat. C’est à
partir de cette région qui se trouve au fin fond du désert algérien actuel que
le père fondateur Sidi Ahmed Reguibi a donné naissance à trois enfants males qui vont devenir par la
suite, après cinq siècles de progéniture
les trois grandes composantes de la tribut des Reguibats.
De 1530 à 1930, c’est-à-dire durant quatre siècles
d’existence, autrement dit seize générations d’efforts et de travail de la
terre et de l’élevage des troupeaux que la tribu des Reguibats s’est vue succédées
à elle même sur le même territoire. Et ce sont, ce territoire et ces générations
que l’Algérie a mis en arrière plan pour laisser le devant aux événements
actuels.
La question du Sahara occidental historiquement
marocain et pragmatiquement convoité par l’Etat algérien, cette question, elle
est surtout une question d’Histoire car la politique n’est venue que se greffer
dessus
pour cacher ses données réelles. Pour cette raison d’imminents chercheurs et
historiens indépendants doivent être chargés par les Nations Unies pour
apporter les éléments de réponse déterminants.
Ces éléments détermineront les populations
concernées et les territoires concernés par le droit de sang et le droit du sol
de toutes les populations sahraouis vivant dans la région vaste qui s’étend de
Touat à Tindouf, y compris les populations amazighes amplement majoritaires.
Je me suis intéressé dans cet article à l’histoire de la tribu des Reguibats parce que
ce sont les quelques membres de cette tribu, qui sont d’ailleurs au nombre de
vingt et un, que l’Etat algérien a
instrumentalisé pour préparer une opa sur tout le territoire du Sahara.
Les pays magrébins possèdent une Histoire commune, malheureusement, ils ne se sont pas
donné le temps pour faire murir la réflexion pouvant résoudre les
différents problèmes de leur population
frontalière, leur seule préoccupation majeure était les territoires mais jamais
les populations, c’est pour cela qu’il y’a eu les guerres et la misère ;
et cela continue encore de nos jours.
Le territoire sur lequel les tribus des Reguibats et
les tribus de la confédération de Tekna se sont installées s’étale sur une ligne longitudinale qui prend naissance d’un
point donné du littoral atlantique au Sahara occidental et se termine sur la même
ligne à un point donné de la région de Touat au désert de l’Algérie actuelle.
Pourquoi cette ligne longitudinale s’enfonce-t-elle
dans le territoire algérien actuel, elle s’enfonce dans le territoire algérien
actuel, car deux siècles durant, les
deux grandes tribus des Reguibats et de la confédération de Tekna se sont
livrées à des guerres sans merci que ce soit entre elles ou contre d’autres
composantes tribales qui ont peuplés et qui continuent de peupler la région.
Pour ne pas
sombrer dans l’Histoire ancienne, limitons nous à l’Histoire contemporaine du
vingtième siècle et intéressons-nous à la tranche d’Histoire qui s’étale du
début du vingtième siècle jusqu’aux années trente du même siècle. Pourquoi cette tranche d’Histoire ? Cette tranche,
car c’est elle qui a installé une fois pour toute les données de la crise
actuelle.
Avant cette période, la région se situant sur la
ligne longitudinale que j’ai délimitée au paravent, a connu trois grandes
guerres qui cherchaient à dominer le territoire, la deuxième de ces guerres s’est terminée par la récupération de la région de Tindouf par
la Tribu des Reguibats. Au début du siècle, l’historiographie coloniale
française affirmait que la tribu des Reguibats possédait plus de mille armes à
feu.
La deuxième guerre menée par la tribu des Reguibats et
qui s’est soldée par la récupération du territoire de Tindouf, cette guerre était
menée contre la tribu de Tajakant. Quelques années plus tard la tribu Tajakant a pu récupérer la région de Tindouf.
Or ce sera cette même tribu que le pouvoir algérien va choisir par la suite
pour entrer en lien matrimonial avec les quelques membres de la tribu des Reguibats
qui ont été mené à faire le choix de créer
le front du Polisario. Ce lien matrimonial a pour objectif d’assurer la progéniture, mêler le lien du
sang et éviter les revendications territoriales de la tribu des Reguibats.
C’est pour
cette raison que le chef leader du front
Polisario a épousé la dénommée khadija Hamdi issue de la Tribu de Tajakant.
Commentaires
Enregistrer un commentaire