Par sa conduite et son comportement lors de toutes
ses visites aux pays du Grand Maghreb directement impliqués dans l’affaire du
Sahara, Christopher Ross a donné la preuve qu’il s’était tout le temps comporté comme un Légat Romain, et non comme un vrai
envoyé personnel du secrétaire général des Nations Unies. Car, le Légat Romain
était le seul dignitaire à pouvoir
dicter aux Etats de l’époque sous l’emprise de l’empire Romain le comportement à suivre. Alors qu’avec le système actuel des
Nations Unies les prérogatives de la légation sont toutes réglées par la charte
des nations unies et par les différentes lois qui lui sont affilées. Les
charges légataires que l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies
cherche à accomplir font, hélas, parties
d’un système international révolu.
Par sa dernière proposition ou recommandation
infiltrée par certains journaux qui lui sont très proches, Christopher Ross
voulait pousser le Royaume du Maroc à reconnaitre le front populaire de
libération de la Saguia el Hamra et du Rio de Oro reconnu sous le nom du
Polisario et en contrepartie ce Polisario laissera tomber sa déclaration unilatérale
de la création d’une république dite « république arabe sahraoui
démocratique ».
Le problème de cette proposition ou recommandation
puisqu’elle émane d’un légat de l’époque de l’empire Romain, est que, la reconnaissance qu’elle veut proposer ou
imposer au Maroc, mettra le feu à la poudrière de la région, et
par conséquent tout type de stabilité
politique sera impossible car tout le
puzzle des objectifs du troisième millénaire
que le Maroc s’est donné tant de peine à réaliser volera en éclats.
Les composantes tribales de la région et les
équilibres d’ordre sociaux et politiques ne permettront pas une telle
reconnaissance; car cette reconnaissance sera conçue comme un affront à leur
égard. Pour cette raison le mandat de
légation de Christopher Ross doit être revu dans l’immédiat, sinon
l’instabilité politique et sociale gagnera du terrain. La région a besoin d’un
vrai envoyé spécial du secrétaire des Nations Unies et non d’un Légat
Romain.
Le Maroc est un pays qui a toujours fait preuve de
respect des principes et des idéaux des
Nations Unies, il a été le premier à avoir déposé la requête de décolonisation
du dit Sahara occidental au prés des Nations Unies en 1963. Et à cette époque, il n’y avait pas encore
l’existence d’une entité politique
nommée : « le mouvement populaire de libération de la Saguia el
Hamra et du Rio de Oro ». A cette époque il n’y avait que les
revendications émanant du nationalisme marocain.
Lors des
années 1957, 1958 et 1959, les maquis
marocains au nom du nationalisme marocain faisaient la guerre au colonialisme espagnol ;
alors que l’entité politique nommée le front populaire de libération de
la Saguia el Hamra et du Rio de Oro (front du Polisario) est une création tardive
instrumentalisée par des groupes militaires pour servir les intérêts
stratégiques de certains groupes financiers internationaux. L’étrangeté de cette création tardive,
d’ailleurs émanant d’ex-nihilo, c’est qu’elle a eu lieu à un
jour d’intervalle de la prise de contacts par les autorités espagnoles pour
avertir les autorités marocaines de leur intention de décoloniser une fois pour
toute. A un jour prés, et les faits de l’Histoire sont là pour l’attester, des groupes militaires Algériens servant les intérêts
de groupes financiers internationaux ont aidé à la formation de l’entité politique
nommée front du Polisario. Malheureusement, quelques Sahraouis ballotés par les
tumultes de l’Histoire se sont laissés mener. Certes à chacun d’eux ses raisons,
mais ceux qui étaient derrière le financement et la conception savaient très
bien vers quoi ils allaient mener toute
la région. Toutes les âmes qui ont sévit et souffert de toutes parts dans la
sale guerre qui s’est déclarée dans la région étaient le méfait de ces
concepteurs. Que les Nations Unies agissent dans le sens de l’Histoire et non dans
le sens du non Histoire comme cherche à le faire les groupes financiers internationaux
derrière la misère humaine.
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