Elaboration d’un rapport de classe sur l’architecture
nationale de l’évaluation des apprentissages au primaire
Consigne :
1.
Subdiviser le groupe classe
des stagiaires en 6 sous groupes
2.
Chaque sous groupe prendra
en charge la présentation de l’architecture de l’évaluation dans un niveau d’enseignement bien déterminé ;
3.
Ce groupe se penchera sur
les bulletins des élèves et présentera les modalités d’évaluation suivantes :
·
De quoi est composé le
bulletin(les matières et les coefficients) ?
·
combien de fois on évalue ?
·
qu’est ce qu’on évalue ?
·
Qui dicte les coefficients
des matières,
·
Qui dicte les normes et les
critères de l’évaluation (est-ce le ministère, l’académie, la délégation ou l’enseignant ?)
·
Y’a-t-il un aménagement
institutionnel des moments de l’évaluation formative ?
N-B/ accompagner vos rapports de modèles des bulletins après
effacement des noms des élèves
La Variété des
modèles de gouvernance scolaire :
1.
le nombre d’acteurs et la
part de responsabilité de chacun dans le processus de l’évaluation
2.
Les modalités d’évaluation :
la forme et la fréquence
3.
Les modèles de gouvernance
scolaire : décentralisé, très centralisé
4.
refus explicite de la
comparaison ou du classement entre élèves : La Finlande et la suède
5.
politiques innovantes en
matière d’évaluation formative développées depuis les années 2000 : le
canada et l’Angleterre.
6.
le système de notation en
vigueur,
7.
le degré de coopération
dans l’école ou l’établissement en matière d’évaluation,
8.
la communication avec les parents et certains
des usages faits de l’évaluation (classement des élèves, critères pour le
redoublement).
9.
utilisation des termes
consacrés par la classification internationale des niveaux d’enseignement
(CITE) : le primaire - niveau CITE 1 -
le collège - CITE 2 et le lycée - CITE 33.
Articulation des
résultats sur l’évaluation interne
autour de trois parties :
1.
La première partie
s’intéresse à l’existence d’une architecture nationale conditionnant les évaluations
en classe et qui permettra d’analyser l’autonomie des enseignants dans
ce domaine.
2.
La deuxième section, dédiée
à une analyse fine des cadres légaux relatifs aux modalités d’évaluation
(nature des épreuves, fréquences, définition de systèmes de notation…)
3.
la dernière section présente
les cadres légaux relatifs aux différents usages de ces évaluations internes
(classement des élèves, décision de redoublement ou de passage…).
Données diverses
1.
Les pays traditionnellement attachés aux programmes scolaires développent des cadres nationaux sous forme d’objectifs
pédagogiques.
Ces programmes scolaires par objectifs que l’on retrouve
très développés dans deux pays - l’Angleterre et la Suède - encadrent de façon
très détaillée les évaluations internes. Par exemple, en Suède, les différents
niveaux de la notation mise en place à la rentrée 2012-2013 - (les lettres A, C
et E, voir section suivante sur les systèmes de notation et le schéma 1
ci-dessous) correspondent de façon très précise à des critères de résultats et
de compétences des élèves prédéfinis dans les syllabus (les programmes
scolaires suédois par objectifs). Dans un ensemble de pays ces normes sont définies
dans des guides qui orientent l’activité d’évaluation interne des enseignants.
2.
Certains pays comme le
Québec ou l’Angleterre ont développé, aussi, des orientations spécifiques en
matière d’évaluation formative - c'est-à-dire liée au suivi quotidien des
apprentissages des élèves dans la classe, encadrant encore plus les pratiques
des enseignants
3.
alors que certains pays comme la France privilégient les formes
traditionnelles d’évaluation comme les devoirs écrits dont le contenu est
laissé à la discrétion de l’enseignant, d’autres pays, comme l’Angleterre ou le
Québec, préconisent ou imposent, dans les textes officiels, de mobiliser de
nouvelles formes d’évaluations comme l’auto-évaluation, l’évaluation par les
pairs ou le suivi individualisé des élèves.
4.
Certains pays sont aussi
attentifs à « protéger » les élèves de certaines évaluations trop formelles
durant les premières années du primaire. Ainsi, en Allemagne, durant les deux
premières années de la scolarité, les épreuves écrites sont interdites et les
enseignants ne peuvent évaluer leurs élèves que par l’observation directe.
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