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Articles

Affichage des articles du juin, 2013

le processus métaphorique

  le processus métaphorique :   La comparaison explicite ce que la métaphore laisse implicite. Celle-ci tend à instaurer dans le discours poétique un signifié nouveau. Ceci est dû au mécanisme intérieur de la métaphore. Dans une phrase comme celle de Hobbes :’’l’homme est un loup pour l’homme ‘’nous avons la constitution d’un signifié autre que celui dénoté par le message linguistique. Ce signifié dépasse le niveau linguistique superficiel qui est ‘’l’animalité de l’homme ‘’ vers un autre niveau plus profond la connotation qui est " la combativité" de la condition humaine’’. On peut schématiser ce processus comme suit : Signifiant –=========== Signifié1 –=============== Signifié2 le signifié 1 se situe dans le seul niveau   syntagmatique , le signifié2 se situe, quant à lui, dans le niveau paradigmatique . Au signifié premier se substitue un autre signifié qui n’appartient pas au niveau linguistique mais qui se forge selon un processus b...

Rapports syntagmatiques et Rapports paradigmatiques : combinaison et sélection

Rapports syntagmatiques et Rapports paradigmatiques : combinaison et sélection   Dans son Cours de .Linguistique Générales Saussure distingue deux rapports dans la chaine de la parole  : le rapport syntagmatique et le rapport paradigmatique . Il les définit comme suit : ‘’le rapport syntagmatique est in pressentia ; il repose sur deux ou plusieurs termes également présents dans une série effective. Au contraire le rapport associatif unit des termes in absentia dans une série mnémonique virtuelle’’ (1). Cette distinction de Saussure donne lieu, chez Romand. Jakobson (2) à deu x activités opposées : combinaison et sélection.   Jean- Michel Adam résume ces deux rapports comme suit : ‘’R. Jakobson oppose la combinaison    d’entités successive ou prédomine la contiguïté à la sélections,   concurrence d’entités simultanées où prédomine la similarité. Dans le premier cas, la constitution de la séquence verticale ...

vers et poésie

Pour revenir a   J. Cohen, le vers est une structure phono sémantique. Il est le produit du rapport du son et du sens. Au niveau structural, le vers est aussi une figure semblable aux autres. vers et métaphores ont des structures homologues. La différence entre eux existe uniquement dans les éléments mis en jeu. Tout d’abord   tout vers est versus, c'est-à-dire retour. Le vers revient toujours sur lui-même Gérard Hopkins en donne cette définition : « discours répétant totalement ou partiellement la même figure phonique » (1). Le versus se fonde sur des éléments sonores variables de langue à langue. En français, c’est le nombre égal de syllabes qui fonde la répétition : le phénomène d’iso syllabisme. On appel discours versifié : Tout discours qui se laisse diviser en segments comptants, au moins deux, un nombre égal de syllabes. On comprend par là que « le vers Français est premièrement homo métrique, secondairement homophonique » (2)....

poésie et poétique

La divergeance des poéticiens sur la question poétique et littéraire est due, avant tout, aux grands développements de la linguistique et aux caractères spécifiques de la poésie, quelques ouvrages   de base sont là pour nous faire rappeler cette réalité . Pour jean Cohen, la poétique est une science dont la poésie est l’objet. Pour cela il soulève deux caractéristiques essentielles de la poésie : la première caractéristique concerne  Le rapport qu'entretiennent la linguistique avec la poésie. Il étudie dans cette optique les phénomènes de la prédication, la détermination et la coordination. Tout en les étudiant, il spécifie le caractère différentiel du langage poétique. Ce langage  selon lui doit être étudié à travers deux niveaux : le niveau phonique et le niveau sémantique.  la deuxième caractéristique concerne la structure du langage poétique. Cette structure dénote un caractère différentiel par rapport au langage prosaïqu...

Le langage de l'être

Les discours que produisent les individus constituent pour eux leur lieu d’accueil, le lieu où ils se réfugient quant ils se trouvent rejetés par les circonstances c’est pour cette raison que Heidegger à considéré le langage comme la maison de l’être. Le parler ordinaire des individus s’exprime en majorité par des signes vocaux. Parfois chez certains poètes tels que Abdellatif Laabi, les traces de ces signes vocaux persistent et s’impriment dans l’écriture, peu d’écrivains sont arrivés à débrider l’expression de leur voix intérieure, cette voix qui ne cesse de les interpeller et qui ne cesse de les pousser a écrire. Il suffit de se rappeler de l’écriture d’un Lautréamont qui ne reproduit pas uniquement sur le traçage de son écriture ses signes vocaux, mais les traces de ses griffes. Car, dans l’homme civilisé, que nous sommes, gît quelque part l’homme sauvage que nous étions, et les poètes par leurs expressions poétiques lapidaires sont là à nous rappeler les traces de notre patr...

L'être humain entre hasard et nécessité

  L’être humain est-il une donnée de l’authenticité et de la tradition locale ou un phénomène biologique qui entre en interaction avec les spécificités de son milieu ambiant. Son intelligence est–elle des structures mentales individuelles et collectives élaborées selon des programmes de formation ou uniquement un fruit du hasard biologique ? La différence entre un homme sauvage et un homme civilisé n’est pas une différence biologique nous apprend le Docteur Luis Alberto Machado, qui a séduit par ses idées éducatives toute l’Amérique latine des années 70 et 80, mais c’est une différence éducative. Notre docteur Luis Alberto Machado a été chargé par le président de son pays de l’époque Luis Herrera Campina de 1979 à 1984 comme ministre d’Etat chargé du développement de l’intelligence nationale et l’objectif prioritaire du gouvernement fut l’éducation. Machado voulait démocratiser l’intelligence et faire développer les différentes aptitudes des pauvres gens et les ...