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Articles

Affichage des articles du novembre, 2015

La mort pour quelque chose a-t-elle un sens

L'idéal révolutionnaire et l'idéal religieux ne sont pas les même, si tous les deux font tuer des gens pour des causes incertaines, l'idéal révolutionnaire est humain et l'idéal religieux est divin, Cette dichotomie entre le divin et l'humain, c'est à dire entre la tentation de Dieu et la tentation de l'humain ressemble un petit peux à la double postulation dont parlait Sartre dans son livre intitulé: "Baudelaire". Baudelaire selon Sartre était conscient qu'il postulait vers Dieu et vers Satan à la fois, et il acceptait cela comme philosophie de vivre mais le problème actuellement avec les tenants de l'idéal religieux, les plus extrêmes d'entre eux sont atteints de strabisme car en mourant pour Dieu, ils meurent en réalité pour Satan.  

Tolérance zéro

 le terrorisme et le fanatisme sont ils les même ou sont ils différents? le fanatisme est la branche intellectuelle du terrorisme et ce dernier il est la branche armée du fanatisme; l'un sert l'autre et ils se complètent c'est pour cela qu'il faudrait mettre fin aussi bien au terrorisme qu'au fanatisme car les deux sont contre le projet de l'homme le terrorisme et le fanatisme n'épargnent personne et ceux qui croient qu'ils sont à l'abrit d'eux se trompent car de par nature le fanatisme et le terrorisme sont un ogre de l'Histoire, ils sont un ogre et une ogresse qui enfantent continuellement des vampires, ils se nourrissent de l'Histoire et agissent contre elle c'est pour cela qu'il faudrait leur mettre fin car ils menacent l'existence même de l'Homme

Sur le régime fédéral (1864)

John A. Macdonald   [...] Or quant aux avantages comparatifs d'une union législative et d'une union fédérale, je n'ai jamais hésité à dire que si la chose était praticable, une union législative eût été préférable. (Bravo, bravo) J'ai déclaré maintes et maintes fois que si nous pouvions avoir un gouvernement et un parlement pour l'ensemble des provinces, nous aurions le régime de gouvernement le meilleur, le moins dispendieux, le plus vigoureux et le plus fort. (Bravo, bravo). Mais en considérant ce sujet et en le discutant comme nous l'avons fait pendant la conférence, avec le désir d'en venir à une solution satisfaisante, nous avons trouvé que ce système était impraticable. En premier lieu, il ne saurait rencontrer l'assentiment du peuple du Bas-Canada qui sent que, dans la position particulière où il se trouve comme minorité, parlant une langue différente et professant une foi différente de celles de la majorité, advenant une bifurcation des p...

Qu'est-ce qu'une nation ?

Ernest Renan Qu'est-ce qu'une nation ? Ernest Renan, dans cette conférence, prononcée à la Sorbonne, le 11 mars 1882, prend parti dans le débat académique sur la nation. Il s'exprime dans un climat plus serein que celui qui avait conduit Fustel de Coulanges à prendre la plume en octobre 1870, mais le conflit franco-allemand ne saurait être oublié. Renan exprime ici de manière particulièrement claire, dans un texte devenu classique, la conception française de la nation, volontariste, avec la fameuse formule : « un plébiscite de tous les jours ».  Et il rejette avec vigueur les arguments, raciaux notamment, favorables à la conception objectiviste allemande.   Je me propose d'analyser avec vous une idée, claire en apparence, mais qui prête aux plus dangereux malentendus. Les formes de la société humaine sont des plus variées. Les grandes agglomérations d'hommes à la façon de la Chine, de l'Égypte, de la plus ancienne Babylonie ; - la tribu à la façon d...